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LA COLLINE AUX CIGALES
3 décembre 2008

I165 -

Myle_ne

Parfois débarrassé du mensonge des préjugés, parfois détaché du monde et des ses grotesques éternités à répéter inlassablement la vague des océans sans eaux. Parfois, dans la confiance du pressenti, léger d’écumes vierges, à tâtonner l’air que l’on respire, le jour que l’on effleure comme un parfum sans ride.

Je n’ai plus de doigts, je n’ai plus de main pour glisser sur la peau du temps qui m’échappe. Je n’ai plus de voix, je n’ai plus de froissement de parole, pour évoquer la plaie béante des lumières obscènes. Je n’ai plus de bouche pour dire, plus de lèvres pour embrasser. Je n’ai que le doute des piquants et l’éphémère des coquelicots pour tacher de rouge l’instant qui s’affirme.

Parfois, rien, est complice, et tout, est un combat sans guerre. La raison de vivre est au silence des perceptions que rien ne délivre. Parfois le clos du sans bruit triche ce qui ne sait rompre. Et je grince des portes qui ne s’ouvrent pas.

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Commentaires
B
Pour sûr, vaut mieux ni regret, ni remord… Encore que…
V
Je suis ni pour les regrets, ni pour les remords - C'est à mon avis, une perte de temps et d'énergie -<br /> <br /> Bonne journée
B
Vaut mieux des regrets que des remords ! <br /> Nous sommes si peu armés quelquefois…
V
Il y a comme un goût de regret rempli du doute -
B
Merci de ton regard.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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