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Complice le silence livre ses secrets alors que les mots ne font que simuler la torsion de la gorge à écouler sa plainte.

L’humeur vagabonde se diffuse et l’état d’âme cogne à la porte du cœur : un toc-toc vibre à la poursuite du temps sans enrayer la marée de l’inexplicable désir.

Dans le ciel, les mouettes jouent aux pigeons voyageurs et leurs piaillements crient l’attirance malgré la distance. Aimantés, les mots s’attirent et s’allient de la reconnaissance qu’ils transportent aux seuils des entendements que chacun ignore. Connections impudiques.

Il faudra bien secouer nos mandibules où la parole transie reste dans son effroi. Tu n’auras rien à dire de plus et je n’aurai rien à ajouter, c’est encore une fois le rire qui s’esclaffera du lien invisible et nous poserons nos mains sur nos fronts pour nous rappeler l’évidence des lueurs qui nous transposent aux clefs des liens irrépressibles.

Comments

[B.]

De mon île, les vagues ne sont que les reliefs de mes contours à m’envelopper. La terre, elle, est mon havre, là où mes grottes raisonnent.

[B.]

Bah, hier au soir, j’ai du mal me relire… l’essentiel à mes yeux demeure dans l’effacement joyeux que je ressens à écrire.
Super, ton rire… il m’enchante.

[simone]

Transie ?...mais c'est bien sûr! Rire!