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Il est le temps des nuées où les plumes sont des poupées et les nounours des chevaliers…Dans les creux, un tissu bleu garde seul les traces.
Seule la raison veut donner du sens aux sens. Et la virgule est une altération. La pensée ypérite converge de ses errances habituelles. Mais l’intuition est là pour permettre de redécouvrir ce que l’expérience acquise nous a donné pour réinscrire dans nos vies les tableaux de plumes et les altérités s’évanouissent de la congruence.
L’errance des destinées est montreuse de pensées aux chiffons d’azur qu’on accroche en guirlande autour des mémoires javellisées, aseptisées et rebaptisées pour l’occasion neuve. La parole sans une présence est un son glauque…une pause, un soupir et quelques blanches que les noires acceptent sur de chemins sans portés qui nous échappent.
Le nomadisme est de ce renouvellement impétueux qui s’inscrit dans nos chantres d’Amazonie où les forets absorbent toute trace. S’efface l’archivage lointain des poussières amoncelées à l’attente, reconstruit sans rebâtir, niveler, ajuster et répète sans bousculer jusqu’à ranimer les métaphores.
Une trace est fragile et éphémère, comme le corps meurt de ce qu’il régénère dans l’attente du définitif. Le temps dans son entendu infini est une durée que les hommes mesurent à s’en ceinturer l’esprit. Etre le temps est alors prouesse. Il faut se déposséder de ce que l’on a pas, du mirage qu’on a fait naître soi-même. Une oasis fraîche vient parfois tendre ses bras. Mais file vite. Impossible à saisir.
La connaissance est fasse maîtrise et seul l’œil globalise. Le voir est entier. L’avoir méprisable. On tourne de l’oeil volontiers de l’imminence tendance à l’unification.
Solipsisme de l’exaltation crue…l’inondation telle une alacrité.