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LA COLLINE AUX CIGALES

27 novembre 2007

444 -

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Ailleurs est cet autrement qui n’est plus tout à fait nous, ni vraiment un autre chose complètement différent.
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27 novembre 2007

443 -

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La couleur de l’infini est décidemment trop rose pour que le pourpre de mon cœur s’y baigne.
27 novembre 2007

A Jean Pierre

La mort cet interminable prolongement de l’existence vient frapper pour nous décharger du fardeau teigneux dont on n’a su se libérer à temps. Défunt de corps, l’âme se meurt de probables incompréhensions, ayant perdu le fertile des sens. Je ne crois pas...
27 novembre 2007

442 -

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Point de défi, si l’inconstance nous plonge dans les méandres qui cravatent nos gorges d’espoir.
27 novembre 2007

441 -

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Mourir de soi c’est démentir la vie qui nous trésaille.
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27 novembre 2007

440 -

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Sans l’idée d’une joie future encore plus grande et plus démesurée, le bonheur de l’instant pourrait sembler fade.
27 novembre 2007

439 -

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A être sage plus que vivant, on ruine l’expansion débordante de nos défauts. Ces imperfections ne peuvent qu’altérer les foudres de l’adjectif qui se tord au fond de nous.
27 novembre 2007

438 -

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Pugnace, je trace ma terre du socle de fer qui inscrit les lignes de conduite par lesquelles l’expulsion du morbide ne peut rivaliser avec la semence.
27 novembre 2007

437 -

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L’angoisse serait le divertissement ultime après avoir écumé toutes autres stimulations, qu’il faudrait n’en faire qu’un fantôme haineux.
27 novembre 2007

436 -

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Les mots sont là pour brutaliser de nos conceptions outrageuses, les marques de nos références sociales. Pleurons les phrases assassines qui n’exercent aucune dévotion à nous extraire.
27 novembre 2007

435 -

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C’est au sommelier de la raison à étriller la bouteille millésimée de la rétention de nos peurs du ridicule. Dionysos devrait prodiguer ses conseils.
27 novembre 2007

434 -

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A quoi bon se défaire des lois harcelantes de la rigueur, si aucun délestage de rage n’advient à s’extorquer des profondeurs insoumises.
27 novembre 2007

433 -

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Le charitable cligne des yeux au passage de l’abandon venue inspecter la pitié aveugle de nos indulgences fétides.
26 novembre 2007

432 -

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Je crierais bien volontiers dans le vide si mes hurlements m’étanchaient des torrents qui ravagent l’identité de mes torpeurs à vivre.
26 novembre 2007

431 -

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L’espérance loin d’être l’incandescence lumière de demain est souvent la tombe vétuste de nos rêves mal rembobinés.
26 novembre 2007

430 -

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Inachevé, tout et en tout temps est de l’inachevé. L’inachevé se renouvelle sans cesse, c’est bien sa force. Capable d’épuiser toute ressource comme d’engendrer toute mémoire, il spolie l’aire sur laquelle l’objectivité s’éreinte à creuser la fosse des...
26 novembre 2007

429 -

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Excité, j’ai vu les papillons de ton esprit faire une farandole de couleurs autour de ton âme.
26 novembre 2007

428 -

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La tentation du bien et du mal ne l’emporte pas toujours sur nos crasses intérieures, tant elles sont assermentées de vertus intégrées comme symboles de nos actes justes.
26 novembre 2007

427 -

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Rouler les certitudes dans la farine des réalités usuelles, ne dupe pas l’extorsion que l’on fait à l’emprise des puissants dogmes qui nous régissent malgré nous. Ainsi, comment ne pas se plaindre d’une culpabilité qui ne nous ressemble pas ?
26 novembre 2007

426 -

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La sensation la plus douce est l’extase que l’instinct provoque au moment du doute. L’accomplissement de ses choix, c’est alors plus qu’une simple formalité de ses nécessités.
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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