27 novembre 2007
A Jean Pierre
La mort cet interminable prolongement de l’existence vient frapper pour nous décharger du fardeau teigneux dont on n’a su se libérer à temps.
Défunt de corps, l’âme se meurt de probables incompréhensions, ayant perdu le fertile des sens.
Je ne crois pas à ce départ pour un ailleurs invisible. Même la mémoire s’éteint si elle n’est entretenue par l’indicible ressenti de notre propre disparition.
Tout est dit dans : « tu me manques » ; tout est avoué dans l’idée de ne plus jamais te voir.
Publicité
Commentaires