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LA COLLINE AUX CIGALES

20 novembre 2007

333 -

333 -
Où se loge l’appréhension, la terre s’effrite sous le pied. Nulle graine n’intentera en ce terreau de poser racines. Trop de tremblements et de vertiges pour risquer l’avenir.
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20 novembre 2007

332 -

332 -
Vérité contre vérité l’heure s’épuise. Les pierres manifestent l leur appartenance aux rochers et la résistance prend le pas sur l’accomplissement. Il faudrait faire rouler les galets jusqu’au ruisseau.
20 novembre 2007

331 -

331 -
De mon nez ou du miroir, lequel vais-je toucher ? Les prolégomènes de l'évidence n’occultes point l’absurde qui résulte de la déviance.
20 novembre 2007

330 -

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20 novembre 2007

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20 novembre 2007

318 -

318 -
Avons-nous, autre chose que notre pauvreté à donner en pâture à la soif de l’échange ?
20 novembre 2007

329 -

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Tout ce qui n’est pas assouvi, nous condamne à être prisonnier.
20 novembre 2007

328 -

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Pour seule assertion, l’éloge de la construction de nos châteaux de cartes.
20 novembre 2007

327 -

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De la faiblesse au fragile, c’est l’acrimonie péremptoire que les regards étrangers nous renvoient avec la délectation de ne pas en être.
20 novembre 2007

326 -

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Une précaution pour couvercle, l’écrit reflète la course plus que la confirmation d’existence.
20 novembre 2007

325 -

325 -
Il est toujours temps de terminer l’interminable pour soudoyer à l’infini, la feuille de route de l’abnégation.
20 novembre 2007

324 -

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Dépouillé de tout et agenouillé à la cathédrale profonde de mes révélations les plus intimes et les plus sourdes, je suis libre d’exulter ou d’imploser.
20 novembre 2007

323 -

323 -
Le lien tissé par le manque, peut-il coudre la carence ? Nous sommes vivants de nos fièvres et de nos folies que nos mémoires éjaculent sur notre présent immédiat.
20 novembre 2007

322 -

322 -
J’aime voir le regard d’abondance incurvé dans la rétine de l’autre, jusqu’à l’incendie de mes cils.
20 novembre 2007

321 -

321 -
Lorsque mon âme murmure, je sue le désir jusqu’à l’éclaboussement de toi.
20 novembre 2007

320 -

320 -
C’est souvent de mes abandons qu’est née l’offrande.
20 novembre 2007

319 -

319 -
De chaque chute, de chaque effondrement, la perpétuité du recommencement qui fait abstraction de l’expérience, nous ravive et nous redresse.
20 novembre 2007

317 -

317 -
De la certitude à Pyrrhon, le trope est dans la convoitise de l’hésitation.
20 novembre 2007

316 -

316 -
Instiller le verbe au cœur des phrases pour que dansent les mots, me réjouie d’allégresse.
20 novembre 2007

315 -

315 -
La glose ravageuse du texte sans éclat, un ersatz par défaut gravant l’idée scrupuleusement identifiée, attriste toute perception du contenu.
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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