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30 janvier 2008
1524 -
Vivre à même le mot que l’on dit et que l’on donne, serait l’apothéose de notre génie à nous consumer, une forme de synthèse de notre dilatation morbide.
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30 janvier 2008
1523 -
J’ai ce sentiment profond que de tout pouvoir, même si je ne suis qu’une poussière. J’imagine avec horreur et stupéfaction, les dégâts d’une pareille affirmation, si une seule cellule cancéreuse tenait le même discours.
30 janvier 2008
1522 -
Notre volonté de dominance sur le monde induit notre barbarisme à essayer de tout maîtriser dont seule une sensation pré native pourrait nous donner envie de vomir.
30 janvier 2008
1521 -
Le seul progrès tangible d’une vie, c’est d’arriver à mourir en pleine forme.
30 janvier 2008
1520 -
L’homme est convaincu et assurés d’être la plus haute instance vivante sur cette terre. Et si de cette affirmation nous rendions compte qu’en fait, nous sommes la plaie de l’univers, accepterions-nous d’en être définitivement limogés ?
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30 janvier 2008
1519 -
La fatalité est cette manifestation du destin qu’il nous est impossible d’affronter, aussi, nous la vivons comme des agneaux soumis au berger. Ne puisse t’il en être de même avec tout ce que nous croyons en notre possession ?
30 janvier 2008
1518 -
C’est de la différence de ses pétales assemblés les unes aux autres qu’une rose nous émerveille de sa beauté.
30 janvier 2008
1517 -
Finalement du temps, je ne connais que la face broussée des secondes consécutives de cette sociale migration pendulaire où la vitesse s’évertue, pour si peu connaître mon temps profond, mon divin temps calme du dedans.
30 janvier 2008
1516 -
L’attente gouverne ce qu’elle attend parce qu’elle n’attend rien. L’attente a la faculté d’évoquer et meurt seulement de ce qu’elle s’ennuie.
30 janvier 2008
1515 -
Lorsque tu te racontes, tu oublies de te dire et tes mots deviennent silence au point tranchant où la complicité s’évade .
30 janvier 2008
1514 -
Alors, oui, l’attente de l’inutile et l’inutile de l’attente lorsqu’ils se conjuguent, font s’ouvrir cette espace vierge où tous les possibles s’inventent.
30 janvier 2008
1513 -
De l’attente carcérale qui retient et enchaîne à l’attente de l’évidence, l’inutile se dégage pour laisser place à la gratitude.
30 janvier 2008
1512 -
De cette vie où je suis l’immortel de mon temps, l’attente est le précieux que je ne partage pas.
30 janvier 2008
1511 -
On ne guérit pas de notre appartenance à la terre. On se fidélise de cette superficielle racine de l’univers pour mieux s’éprouver de l’angoisse de nos intuitions.
30 janvier 2008
1510 -
Demande t’on a un fou s’il est maître de ses actes ? De quelle folie sommes-nous fait pour croire nous-même à nos mots, nos paroles et à nos écrits ?
30 janvier 2008
1509 -
Chacun expie de l’attente qu’il a de lui-même.
30 janvier 2008
1508 -
On se résigne à mourir refusant de faire avec la vie pareille allégeance.
30 janvier 2008
1507 -
J’ai cherché dans l’attente, un possible remède à la peur. Résultat la patience a fusionné avec l’angoisse pour m’effrayer davantage.
30 janvier 2008
1506 -
« Ainsi va la vie » ne cessait de répéter ma grand-mère. A cet apophtegme, la vie m’apprend ce complément « on n’y peut rien ».
30 janvier 2008
1505 -
Le pire ennemi de la vie est la lassitude. Comment se convaincre à chaque instant que seule la joie peut réveillée cet état larvaire de repli ? Faut-il sourire de son dedans de l’éclat de soi pour finir à se réjouir des jubilations spontanées de l’harmonie...
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LA COLLINE AUX CIGALES
Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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