Confusion.
Image qui passe, le sang de la terre se souvient
Entre ciel et colline, la mémoire joue avec la lumière
Avec tant de regards perdus, comment faire le jour ?
Est-ce bien l’heure que le vent emporte ?
Pour quelle obscure délivrance, la nuit me demande ?
De la cendre entre les mains, je touche aux étoiles
Une vie de charrette pour gravir le chemin
Qui m’aide à vivre, sans ne jamais me le dire ?
Au-dessus du miroir le soleil chasse les ombres
Un paradis perdu s’égosille dans les herbes
Où des fourmis, en groupe solidaire,
Creusent des tunnels jusqu’à ton visage
Image qui passe, grignotant la cervelle
Un tombeau se ferme, un autre s’ouvre
La mort s’est trompée de porte
Le silence redouble ses coups de faux
L’air s’incline où l’age se détache pour disparaître.
- Bruno Odile -Tous droits réservés ©