5 juin 2013
Brise impromptue.
Facéties et brouillards, le chagrin détourne la lumière.
Un cœur de soleil se noie dans le lac carnivore
Dans tes yeux l’orage se tord
Tes mains sont deux palmes d’acajou
Tu voudrais vivre plus qu’il n’en faut
Pour saouler l’heure trébuchante
Ne dis rien, viens avec moi rougir la nuit
Qui passe et qui s’en va
Nos lèvres débusqueront le murmure
Et nous vaincrons l’absolu
La chair bluffe le canon
Nos ventres sont des farandoles
Tu me chahutes et je réponds
Des chatouilles nous étourdissent
Je manque de sucre et ton miel m’étourdit
M’abeille plus, je plie sous l’essaim
L’overdose est une grenade
Chargée à Donf
Je n’ai plus que la nuit pour taire
Le frisson de ton tumulte.
- Bruno Odile - Tous droits réservés ©
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