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LA COLLINE AUX CIGALES
21 janvier 2013

Le temps de le dire.

Plutôt l’audace de la vie que la nature morte sous nos doigts. Plutôt l’insoluble désarroi du monde que la promesse éculée d’un paradis sur terre. Plutôt toi que le vide sidéral. Je porte avec moi l’enfant qui n’a pas connu sa naissance et qui pourtant respire à tes côtés.   

T’aimer m’apprend à m’aimer. Te dire m’enseigne la parole. Je me réveille dans ton rêve, dans un halo blanc, dans une nuit en plein jour. Avant, nous étions seul. Avant, l’heure parcourait nos éboulis comme une truite obnubilée par le franchissement du courant contraire. Aujourd’hui, un nouveau printemps sonne à la porte. Maintenant, la mort est une image dans l’album surexposé au rayonnement de l’amour. J’ai conquis une part de l’éclair et je marche sur ton cœur. J’ai un radeau dans la voix, un cirque derrière les nuages, une mousse mouillée dans le gosier.

L’olivier ne connaît sa force qu’à la fin de l’hiver.

Un être d’amour s’en va et le givre reprend le souffle.

Le froid se tisse comme une laine.

Fidèle, la mort rassemble ses forces sur nos faiblesses.

Fidèles, nous accordons à nos existences la conviction

Qui nous aide à transcender notre destin.

L’adieu est fini. C’est fini. Une bergère m’appelle. Des moutons planent au-dessus de la faille des blessures. Mon spleen porte une casquette et ma mémoire rejoint le hibou sur sa branche rabougrie.

 

 

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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