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LA COLLINE AUX CIGALES
9 octobre 2012

Épinglé sur l’absence.

4e2db164Nos pieds reposent sur les crevasses du temps

Sur l’indéchiffrable témoignage des heures closes

Je cherche à arracher de l’oubli le dialogue du vent

La parole cristallisée aux fins fonds du souffle

Le silence est un tombeau qui refuse la disparition

Miettes de vie perdue voyageant dans le bec des oiseaux

Ton prénom est un livre ouvert sur la beauté recluse

Il est rendu solide par le baiser des pierres fumantes

Qui bordent le ruisseau de ma mémoire

Lait rouge du sein qui fugue la mort

Je te bois à petites goulées comme un miel ranci.

 

Où que soit l’herbe qui se lève

La vie grimpe sur l’heure tournante

L’ombre rend grâce à la nuit blanche

La lumière est abstraite, elle s’écoule

Comme une langue aveugle

Les tresses du jour renouvellent le vide

Une voix plus qu’une autre remplit le brouillard

Un soleil chante pour que l’amour fleurisse

Et mon cœur attend le haleur qui dégage l’horizon.

 

 

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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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