31 janvier 2012
Abstrait.
Pour résister à des facteurs perturbants
Ma conscience s’est faite liquide
Le murmure de l’eau
Est devenu un silence tactile
Toute mon attention suit ton chemin
Et, je sens tes lèvres fredonner
La fugue de Bach.
Tout s’est détendu
L’air des cimes
Est un acrobate.
L’eau pure des vignes
S’écoule dans ma gorge
Mes racines s’enivrent
Et la lumière du ciel colle à mes rétines.
L’attention qui m’unifie
Ne dure qu’un instant
Nos cœurs se confondent
Et nos consciences s’évaporent.
Le réel est présent
Mais, nos pensées
Dansent au-dessus des marais
Des parfums nous piquent
Et nos peaux gonflent
Comme les voiles blanches d’un bateau
Qui va rejoindre l’horizon
Tout au fond du bleu.
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J
S