Là où tu te réfléchis.
Quelque chose se couche dans le verre avant de ressortir sur l’autre face. Une couche minorée, un grain de vie, le mirage obsessionnel de l’air devenu résistance de la lumière. Toi et moi, nous avons bu l’eau et nous l’avons rendu au ciel. Une terre m’a gardé dans le souffle de ta nuit. Les tableaux décharnés offrent des voies souterraines aux regards des passants. Des chemins sans escorte où le temps présent s’amoindri. Des lunes désertiques où s’ennuie la pénombre. Des histoires oubliées greffées aux mouvements d’une aube cotonneuse. Je marche au-dessous de mes yeux. L’amour pâture à l’extrémité du vent. L’intimité absolue plane sur les tombeaux froids du monde. C’est la grâce suprême qui s’envole, l’aura qui accompagne les songes brouillonneux. La beauté des gestes repliés dans le silence se pose sur les branches dépouillées où nul oiseau n’a laissé ses plumes. Les pierres se sont levées, le jour poursuit ses frasques. L’ombre collée à la nuit cherche une autre route.