Platon
« Celui que la voie des mystère de l’amour aura conduit jusque là, après avoir gravi les degrés du beau, s’avançant désormais vers le terme de cette initiation, discernera soudain une beauté d’une nature merveilleuse, celle là même à quoi tendaient tous ses précédents efforts ; beauté éternelle qui ne connaît naissance ni mort, accroissement ni diminution; beauté qui n’est point belle en ceci, laide en cela... ; beauté qui n’apparaît point avec un visage ou des mains ou quoi que ce soit de
charnel, qui n’est pas non plus une parole ou une connaissance, pas davantage un être distinct vivant au ciel ou sur la terre, ou tout autre être imaginable; mais qui reste en elle même identique à elle même, éternellement elle même... »
- Le Banquet (Socrate et Diotime) -