Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
6 novembre 2009

P82 -

Les yeux dans le hasard dans un face-à-face sans retenu

Sans complexe, sans scrupule et nus de défi volontaire

C’est le vent qui souffle dans le rêve qui est un poète pas le rêve

Tout s’en va, tout part dans la déchirure d’aimer

A l’inaccessible quête la tentation de cueillir

La force du désespoir insuffle, l’éclair foudroie la fièvre

Qui incube comme la passion flotte sans contact avec la pME0000053302_1laie

Le hasard comme un non-dit, un acte manqué

Se révèle un chant, une berceuse, un hiatus

Entre le cœur et les étoiles, entre le drap du désir

Et la peau percée et fleurie où couve la présence invisible

Du néant qui se console à l’infusion de l’imprévisible

De cette main qui fouille les veines bouillantes

Où va se baigner le tumulte de nos plaintes.

Publicité
Commentaires
A
Bouillonnez, tempêtez, pour que nous puissions encore venir nous baigner dans la mer de vos mots .
M
chuuut... silence... ce texte soufflé par le vent est si beau ... si beau...
L
"Dans les personnes que nous aimons, il y a, immanent à elles, un certain rêve que nous ne savons pas toujours discerner mais que nous poursuivons."
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 339
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité