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LA COLLINE AUX CIGALES
7 août 2009

→ 101 – Raccourci.

Debat_Ponsan_Deuil

Je vous ai entendu, un soir sans saison, de votre voix pâle, dire l’étendue de votre désastre à conspirer contre la douleur grave de l’amour. Vous étiez blême de catastrophes livides à en éclabousser les arpents sauvages des collines des cœurs. C’est au devant de vos mots qu’il eu fallu apposer la rime des fleurs qui chantent. C’est dans le préambule fragile des aubades à s’émouvoir qu’il eu été sage de vous déshabiller le cœur… Maintenant, il est vain d’espérer de la larme le réconfort du talent de la ouate. Il est passé le temps des accroches âmes. Voyez si hier pleure aussi votre désespérance à entretenir les mimosas qui ne fleurissent plus et si tel est le cas, je vous en conjure pensez à changer de jardinier, son râteau fourche plus qu’il n’aboie.

 

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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