^^--^^ J’opuscule.
Le convoi des eaux traverse les peaux quand le plaisir d’écrire a tenté de crever le sanglot ingénu. Deux fils bleus s’entrelacent, l’enfance comme une solitude dans une impasse à construire sa mort et le péril cachotier de l’impulsion égotique. Quelques misères s’égrènent sur le toit du monde à l’usure du jour qui épile les peaux mortes de l’égratignure. On trouve toujours pire pour se trouver meilleur.
Mémoire enflée où le pied s’appuie pour narguer et pour draguer l’amnésie devenue l’unique voix qui consacre l’irrationnel surgissant de l’intuition comme une vérité paradoxale.
L’amour-propre compare. L’amour, noble folie, exaspère nos raisons cloisonnées de jouissances pour éviter les ravages auquel soumet un plaisir grandissant.
La désespérance n’est qu’une vengeance qui décline son infamie à nous résoudre de nos petits entrefilets, à souffrir après la plaie, la cicatrice, pour faire durer l’apitoiement et affaiblir nos engeances à flouer le grotesque de nos pudeurs vulnérables aux jeux de rôles imposés par la morale.
« La grande rigolade est dans l’absolu. » - Arthur Cravan –
« Ce sont les mots qu’ils n’ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil. », écrivit un jour Montherlant - dans : L'homme qui m'aimait tout bas d’Eric Fottorino -