28 mars 2009
C058 -
C’est la bouche pleine de poissons que je suis venu te dire le bruit de ta vague sur mes yeux tirés. Ce que je nomme territoire n’est en fait que l’épaisseur de la nuit où se dénouent le baiser des cernes de l’attente. Je mue après les trois petits points qui refusent de finir la phrase et supposent un transpercement du nu où meurt l’artefact. Et ton labyrinthe je le sillonne et ta mer je la convoque. Et c’est inclusif que le où murmure à genou les vagues qui claquent à mon vertige.
Ton bruit est une voix qui transporte hier à la lisière de la déconvenue de maintenant. Le secret se retricote à la tresse du rêve qui sommeille au bord de la pulpe de la lumière.
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