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LA COLLINE AUX CIGALES
28 mars 2009

C058 -

modigliani_nu_couche_bras_droit

C’est la bouche pleine de poissons que je suis venu te dire le bruit de ta vague sur mes yeux tirés. Ce que je nomme territoire n’est en fait que l’épaisseur de la nuit où se dénouent le baiser des cernes de l’attente. Je mue après les trois petits points qui refusent de finir la phrase et supposent un transpercement du nu où meurt l’artefact. Et ton labyrinthe je le sillonne et ta mer je la convoque. Et c’est inclusif que le où murmure à genou les vagues qui claquent à mon vertige.

Ton bruit est une voix qui transporte hier à la lisière de la déconvenue de maintenant. Le secret se retricote à la tresse du rêve qui sommeille au bord de la pulpe de la lumière.

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Commentaires
B
@ if6 : Puis vient le temps délivré.
B
@ francis : La ciguë se doit d’être volontaire sans quoi le poison est amer.<br /> Rire
F
" C’est la bouche pleine de poissons..." <br /> <br /> d'où l 'intérêt de savoir écrire le mot poisson... si non...quel poison la passion
I
Les poissons gravitent dans le territoire de la nuit<br /> le- où- murmure à genoux les vagues du vertige <br /> puis vient l'été luxueux parmi les ombres ...
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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