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Les dédales de l’empreinte tentent de renouer le désir

Quelque part l’épiderme écrit l’exil à la proximité

Le sursis s’ouvre béant pour soupeser la distance

Un soupir pas plus, juste une virgule suit ce qui précède

Comme un appendice lié à toujours

L’immobile sursaute et l’onde clapote

Et le vacarme muet s’accroche à la nuit

La lune bredouille un halo baveux de sa solitude

Et le murmure du ciel accomplit une courbe

L’inconsolable s’abandonne à l’esquisse

De l’impatience à la lassitude qui déploient leurs ailes

Et le duvet pleut de ses plumes comme une ouate dégonflée

L’heure capture le temps à la seconde prés

Et sur les rebords de l’instant pleure la prière du jour neuf

Elle est lourde la minute qui dépeuple.

Comments

[B.]

Sans doute faut-il endurer le plaisir pour déféquer la joie aux regards impudiques des témoins de peau.

[obscur]

chaque minute terrible de prières
genoux en sang
corps glacés d'attente
âme muette d'incertitude toujours
rêves d'épures à jamais commencées

à dessiner sans fin