Friedrich HEGEL

« Toutes les choses sont contradictoires en soi. »

« L'homme n’est rien d'autre que la série de ses actes. »

Comments

[B.]

PS :
Excuses, en relisant ces mots, je m’aperçois que j’ai sur-interprété.

[B.]

Cela frise le quiproquo… Bien loin de porter un jugement péremptoire s’il en est, mon humour sans doute a du te blesser et j’en suis fort désolé. Aurais-tu perçu un soupçon de haine ?

L’homme est celui qui s’émeut parce que vivant. « L’idea corporis », l’homme se définit par sa faculté d’agir, sic Spinoza cité en référence me semble aux antipodes.

Tu es le bienvenu sur ce blog. J’essaye juste de comprendre. Aussi.

[Gé]

L'homme, c'est ce gamin de 13 ans qui souffre d'un cancer et y laisse sa vie, ou cette adolescente de 18 qui s'est fracturée le bassin dans un accident de cyclo, ou ce jeune qui doit subir des dialyse deux ou trois fois par semaine pour une maladie des reins... sans oublié celui-ci qui s'est tué dans un accident d'auto l'année de son baccalauréat, et dans le silence, les cigales se taisent, comme pour ce vieux monsieur qui suit le cercueil de son épouse, dont il a partagé cinquante années de ce que l'on appelle l'existence. C'est ça l'homme, de même que ces personnes âgées laides et affreuses dont certaines dites petites mains nettoient la merde dans les maisons de retraite, sans oublier ceux qui le matin enlèvent nos déchets ménagers, etc. Evidemment, l'idéal serait de pouvoir s'identifier aux bonobos qui résolvent tous leurs conflits par le sexe, véritables modèles de la sérénité... Dois-je donner mon numéro de téléphone pour éviter les malentendus, il n'y a aucune haine dans mon message. J'essaye de "comprendre et ne pas juger", ce n'est pas de Hegel, mais de Simenon... (publié en Pléiade, tout comme Julien Gracq, qui demeure mon préféré, parce qu'il est de cette région que l'on dit des Pays de la Loire). Ce qui ne m'empêche pas d'aimer les efforts de pensée abstraites.

[B.]

Hegel, l’obscur, monsieur Héraclite bis : « un seul homme, aurait-il dit, m’a compris. Et encore… -puis il se serait tourné vers le mur pour expirer- … même lui ne m’a jamais vraiment compris. »
Entre un savoir absolu et une raison pure, mon esprit de cœur s’initiera plutôt de « l’idea corporis ».
Et tant pis pour les bretelles ! Montrer mes fesses ne m’a jamais gêné.
Un mec qui meurt du choléra rend plus crédible la maladie que la guérison ! (Rire)

[Gé]

Bien sûr Hegel a écrit cette belle phrase, mais à replacer dans son système dialectique. Une thèse appelle une antithèse qui se résoud dans une synthèse, qui appelle une antisyntèse, et une nouvelle synthèse. C'est pour ça que je préfère Hegel, surtout en fin de parcours à Kant, qui n'avait plus de bretelles en fin de parcours, ses pantalons tenaient avec des ficelles, et je n'aime pas perdre mes culottres n'importe où. Surtout on ne rit pas.