Oui, il faut le recours de la vie pour savoir se terminer de la mort. Oui, c’est aussi, ce sans relâche qui devient souvent accablant. Oui, il ne suffit de se deviner, il faut également s’exposer. Avoir l’audace. Triste désespoir et heureuse conjoncture, s’exagérer de se dire.
A
Arthémisia
28/07/2008 16:02
Oui! nous y sommes...je crois (aussi) à une foi vive, déraisonnable, audacieuse,libre, aventurière, conquistador, simplement parce qu'elle est mienne, celle que je me porte (je sais que c'est très nombriliste et j'entends je discours tous les jours), celle que je me risque encore à opposer au dénigrement, à l'opprobre, à la négation, ma négation.<br />
Et peut-être à ma vie.<br />
Tu parlais de dernier recours, non?....
B
B.
25/07/2008 16:59
Alors si le TU devient JE, le croire s’effondre et l’objectivité se résume. J’y préfère ô combien la légèreté aérienne d’un Aristophane. (sourire).<br />
Néanmoins sentir est peut-être la seule chose qui ne nous dépossède pas. Le désespoir n’est qu’un trouble et non une réminiscence inéluctable de nos peurs à exister. Sentir que j’ai peur ne fige pas pour autant l’audace à se risquer à vivre. Qui de l’instinct ou de la raison émancipe l’autre ? … et y voir le dernier recours ! (peut-être, sans doute, possible, etc.)
A
Arthémisia
25/07/2008 15:10
c'est que JE le sens!
B
B.
25/07/2008 11:10
Si tu le dis !
LA COLLINE AUX CIGALES
Dépotoir et déposoir de mots, de pensées...
Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.