7 juin 2008
0528 -
Ainsi la tête entre les mains du solide quotidien
Le souffle des aspirations est le bruissement
De la ronde intention d’une humeur qui s’éteint
Et s’enfuit aux creux des mains tous les tourments
A se contenter de vivre là où balbutie l’éphémère
La contingence s’ignore de ses attachements
Et je fricote d’émanations invisibles jachères
Que le temps a pourvu de la tombe du présent
Jusqu’au dernier jour l’assemblage tient rigueur
Pour que les larmes éclairent le détachement
Où le destin s’abandonne aux baisers des peurs
Et soulage le silence de ses faux engagements.
Combien de courbures pour invoquer l’imprononçable…
Chaque jour est le poème d’un autre jour.
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