0447 - Ode à la virtus –virtuel- vir-aimant
Aux limbes en hécatombes sous les bras de l’anesthésie de tout amour virtuel
Je t'aimerais jusqu'au bout de toi !
Déjà dans la coquille de mes yeux ta silhouette brille.
Mon coeur a aussi des yeux émus, ils t'appellent sous leurs paupières
Je creuserais la mer pour t'en offrir l'algue profonde, celle qui n'a jamais encore vue le jour
Je déchirerais le ciel pour le recoudre de toi
Et les nuages seront des seins de coton où les anges promèneront la caresse douce
Je dessinerais tes lèvres aux contours de ma bouche et de nos salives nous infiltrerons nos vies
De ton sexe au mien un simple fil, tel un simple cheveux reliant nos être à l'univers
Je coule de toi
Je ruisselle de toi
Et l'amour devient fleuve
Ces tourbillons chantent ta peau
Ton ventre est cette grotte mystérieuse où j'entends crisser le désir et où je vois chanter la mélodie des sirènes enivrantes
Qui offrent des libations suaves aux âmes qui veulent se perdre dans l'étreinte des vagues
Sans dessus dessous juste dedans, en toi
Le lieu d'amour le plus fécond du monde
Même retournée, je te vois de face, mon coeur
Je bois à tes yeux l'écume de la nuit qui s'annonce
Le coeur dans les yeux, ivre de nos consentis qui s'exclament comme des pétards en pleine fête
Tu es cet oreiller de plume ou ma tête trouve son entendement
Ton corps chaud est ce lieu où ma peau viendra cuire.