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LA COLLINE AUX CIGALES
8 mai 2008

0423 -

1887_20Seurat_20Georges_20La_20poseuse_20de_20face

Je te parle doucettement chaque soir

Au prélude du sommeil sans le savoir

Là où le temps s’endort lui aussi

A contre jour de tes rebords de nuit

La lueur de l’instant s’irise de mes pourparlers

A te contenir de mes mots familiers

Puis se meurt d’un silence cavalier

Dans l’attente de ton corps tout entier

Je te dessine à la craie de mes rêves

Pour t’assembler à ma solitude brève

Qui ne dure que l’instant sourd du murmure

Qui vient te dire je t’aime lune pure

Le sursaut de mon tendre s’éveille

Et ton sang à mon sang c’est ma treille.

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Commentaires
B
Re-trouver suppose connaitre déjà le lieu !
F
Dessiner ses contours à la craie.<br /> Sur les murs, sur le sol.<br /> Comme un jeu d'enfants.<br /> Marelle.<br /> Retrouver un instant le ciel et la terre.
B
Oui, que la treille soit ce doux ombrage de l'été.
S
Puisse t'elle entendre ce murmure, qu'il se dilue et s'écoule à son sang...
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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