8 mai 2008
0423 -
Je te parle doucettement chaque soir
Au prélude du sommeil sans le savoir
Là où le temps s’endort lui aussi
A contre jour de tes rebords de nuit
La lueur de l’instant s’irise de mes pourparlers
A te contenir de mes mots familiers
Puis se meurt d’un silence cavalier
Dans l’attente de ton corps tout entier
Je te dessine à la craie de mes rêves
Pour t’assembler à ma solitude brève
Qui ne dure que l’instant sourd du murmure
Qui vient te dire je t’aime lune pure
Le sursaut de mon tendre s’éveille
Et ton sang à mon sang c’est ma treille.
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