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Prendre son envol avec les ailes d’un autre est la plus sûre façon de rester cloué au sol.

Comments

[pamphilia]

et dans ces cas là ilvaut mieux prendre ses jambes à son cou

[laure viétan]

les ayatollahs ne volent pas

[B.]

Je ne suis pas si sûr que le monde ne soit pas adapté à la vie, je crois que cela repose davantage sur l’individu et sa volonté à être.
Un monde ressenti comme intolérable est cependant à l’image de ce que nos yeux veulent bien en voir. Peut-être, est-il plus judicieux de changer son regard avant de songer à modifier le monde.
Cependant et pardon de revenir à la phrase initiale, mais je reste convaincu qu’on ne peut prendre son envol avec les ailes d’un autre, non seulement parce que ce dernier s’en trouverait dépourvu et d’autres part le concept Sartrien auquel j’adhère nous rappelle qu’il en va de notre propre responsabilité à être, même si, les autres sont inclus à nous même.
Du ressenti, voir plutôt Spinoza qui nous indique le bien fondé de vivre l’expérience de nos sens pour en concevoir une pensée.
Merci de cet échange et bien à toi.

[.]

Ambiguité sur laquelle je bute...Effectivement changer de monde requiert une adaptabilité à de nouvelles conditions d'existence mais le préalable à cette adaptabilité est une inadaptabilié jusqu'au rejet violent à un monde ressenti comme intolérable et mortifère justement...

[B.]

Pourtant sans sa capacité d’adaptation l’homme serait mort.