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LA COLLINE AUX CIGALES
15 mars 2013

Tu es assise sur mon ombre.

Tu es assise sur mon ombre.
Le transitoire est ici comme un guide entre les lamelles du vide. Il s’habille du prisme des clartés à têtes chercheuses, à têtes explosives. Il fouille et il creuse. C’est un chasseur de choix, un débusqueur de préférences traquant ce qui de la vie se...
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14 mars 2013

Parolier éphémère.

Les mots ne quitteront pas la terre. Ici, tout semble mourir La parole outrepasse le vide Ta voix est un paravent de fortune Tu es sur le papier Comme un signe sous l’ombre Le sens de l’existence est contaminé Les veines du temps Transportent tes yeux...
14 mars 2013

Tu as fermé la porte derrière toi.

Tu as fermé la porte derrière toi.
L’univers tout entier est replié dans un grain de sable et toute la vigueur du monde se découd dans l’heure qui le féconde. La mort assise dans les souliers de celui qui va, de celle qui s’en va. Puis, le pas accélère sa cadence. Il foule nos espoirs...
13 mars 2013

Dialogue.

Le mot ne vient pas de la douleur qui l’étouffe, il jaillit de mon tréfonds lorsqu’il a décidé de ne plus se supporter lui-même, lorsqu’il est devenu un marbre trop lourd de son mutisme. Nos voix sont alors les porte-parole de nos troubles s’exhortant...
13 mars 2013

Pitance dans le ciel.

Quelque part La résonance de l’être Dans un demi-sommeil Entre les arbres et tes yeux J’écoute aux portes Les chant égaré Des voiles dansant Avec le corps du vent Et puis nos bouches blanches Sous le rideau de l’absence La fleur n’a pas d’âge Bourgeon...
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12 mars 2013

Le désir succombe toujours à la joie qu’il procure.

Le désir succombe toujours à la joie qu’il procure.
Nos galères flottent plus haut, au-delà du simple et banal océan de nos besoins, au-delà de nos assujettissements à la contention de nos êtres et à la véhémence de nos troubles. Elles voguent de cœur en cœur, d’amour en amour, jusqu’au précipice définitif...
10 mars 2013

La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit.

La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit.
A ce jour, je ne sais toujours pas les raisons qui activent mon gouvernail vers un idéal d’indépendance qui t’englobe. Je ne sais pas, non plus, ce qui arbitre la loyauté et la fidélité à nous survivre les uns les autres. L’enfance succédant à la mort,...
9 mars 2013

Quelque chose s’est perdue.

Quelque chose s’est perdue.
Par terre, des feuilles de novembre murmurent les couleurs qui sont passées. Il nous reste à broder la lumière aux joues de nos plaisirs. Une joie s’invente partout où l’innocence rencontre l’émerveillement. Dans le marais d’où l’on vient, les étoiles...
8 mars 2013

L’espoir est devant, jamais derrière.

L’espoir est devant, jamais derrière.
Le silence se visite à pieds, en rampant dans la hauteur des souffles. Une pie espiègle s’approche comme un automne chauve. Coups de bec sur la surface plane. Battements d’ailes sur la rive sableuse où un filet de lumière joue du tambour. Roulement des...
7 mars 2013

Tu es débridée.

Tu es débridée.
Mon cœur, cet entonnoir de clarté, plonge dans la profondeur du blanc. Le silence ajoute à son épaisseur de ouate le grincement de l’immobilité. J’ouvre le livre sans pages et sans mots. La résine tombe de mes doigts. La proximité du vide laisse un écho...
5 mars 2013

Comme un jet d’amour retenu.

Comme un jet d’amour retenu.
Bientôt, nous sentirons la chaleur des deux côtés de la lampe. Après le soulèvement de l’air, la terre sera en volutes. Nous pourrons reconstruire le cri ferreux des astres lacunaires. Nous sommes des amants inachevés, des amants aux bretelles courtes,...
4 mars 2013

Nos cœurs sont des ventouses.

Nos cœurs sont des ventouses.
Où est-elle cette mort requinquée par l’ardeur de nos terreaux ? Les mots sont parvenus au terme de l’inquiétude. L’extrémité du souffle caresse déjà d’autres itinéraires. Chaque pli sur la page porte notre empreinte. Et, malgré le chiffonnage du papier...
4 mars 2013

Après l’effraction.

Après l’effraction.
Tu escalades la corde où mon cœur est suspendu Sans mot dire, dans la netteté d’une émotion chavirante Tu rejoins les cellules dormantes sous l’oreiller de plume Où chaque caresse a laissé une griffure sur le portique Toutes mes peurs au feu des résonances...
3 mars 2013

Là où notre sang a pleuré.

Là où notre sang a pleuré.
La parole éclaire parfois la nuit du monde. Te dire je t’aime n’est pas une banalité. Personne ne pourra kidnapper le bleu du ciel et m’enlever la bonté qui délivre mon cœur. Il faut être nu pour sentir la brise qui caresse nos peaux, il faut être ému...
3 mars 2013

À l’abri du jour.

À l’abri du jour.
J’ai hérité de toi malgré toi. J’ai hérité de ta vie malgré la mienne. Demain est un jour que tu ne connais plus. Moi, il me faudra l’ouvrir comme un livre où les pages sont blanches, comme un songe accouche sa moelle accablée par ce qui la ronge. Aussi...
2 mars 2013

Bois flotté, nous dérivons.

Bois flotté, nous dérivons.
L’ombre tombe de l’humble colline et se renverse sur le sablier de la mémoire. Une avalanche de soliloques perturbe ma solitude et chaque soupir crépite malgré le feu éteint. J’accours où, lascive, tu te dérobes et des étincelles sautent de branches en...
1 mars 2013

Sur le bord du silence.

Sur le bord du silence.
Le jour fourmille de cicatrices. Dans le souffle qui nous réinvente, une marge lisse où je glisse jusqu’à ta lumière. Te voir dans la vérité, c’est te rencontrer. Je te surprends dans le fin interstice de l’isolement où se calfeutre le jaune passementé...
1 mars 2013

Le talon du vent en pleine figure.

Le talon du vent en pleine figure.
Un chemin continu sur une voie discontinue. L’halètement du vide sur la bordure de la peau, une brise entre les doigts du futur. La survivance glorifie trop l’échec surmonté. Et puis, la persévérance des mots et des idées enchevêtrés à la brochure du...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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