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LA COLLINE AUX CIGALES

18 mai 2008

0473 -

0473 -
N’est-ce point pour contester l’obscure fatalité que l’on se doit de continuer ? Les mots ne sont que des balles informelles qui relancent inlassablement la question de l’impensable. Comme si l’impensé était cette source inépuisable de là où pourrait...
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18 mai 2008

0465 -

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Ce n’est pas parce que c’est de la poésie que nous sommes des poètes. Le poème est la somme de nos inconscients livrés au réel inépanoui et nous en sommes dépossédés chaque fois que nous le livrons hors de nous.
18 mai 2008

0464 -

0464 -
Ce qui est définitif dure combien de temps ?
18 mai 2008

0463 -

0463 -
Je refuse définitivement de me mesurer au silence, il est trop fort.
18 mai 2008

0462 -

0462 -
Cohorte branqueballante de visages suspendus en boucles aux guirlandes de l’immobilité figée comme lorsque je regarde les arbres de ce champ juste en face où rien ne bouge, pas le moindre frétillement de feuille, tout semble figé, figé à vous mobiliser...
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18 mai 2008

0461 -

0461 -
Dur souple léger vitre tableau musique plume atmosph è re torrent journuit liqueur - l’établit des songes rougit de ses poussières.
18 mai 2008

0460 -

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Nîmes est décidemment trop romaine pour lui consacrer la fouille de mes espérances. Ici tout est passé, et je passe aussi.
18 mai 2008

0467 -

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Le matin flaccide n’ajoute rien aux torpeurs de la nuit. Seule la lumière offre une pénombre autrement plus singulière. Le jour s’appartient et ses mouchetées telles des flocons de neige blanche pigmentent l’audace nouvelle. Intrépide et vaillante, l’heure...
18 mai 2008

0465 -

0465 -
Ce n’est pas parce que c’est de la poésie que nous sommes des poètes. Le poème est la somme de nos inconscients livrés au réel inépanoui et nous en sommes dépossédés chaque fois que nous le livrons hors de nous.
17 mai 2008

0472 -

0472 -
Se donner : oui ; se livrer : oui encore ; mais s'offrir, ha s'offrir voilà le seul accomplissement qui usurpe toutes les raisons et qui amende l'existence bien au delà des vilénies consuméristes des langueurs pragmatiques. Offrir et s’offrir sont mes...
17 mai 2008

0471 -

0471 -
Mon sexe change selon mes humeurs, tantôt femme, tantôt homme, je navigue sous les eaux où rien ne peut être la vague qui fait chavirer. Au-delà, cela nécessite une respiration de tous les instants. Et je ne suis qu’une vulgaire poussière dans une boule...
17 mai 2008

0470 -

0470 -
Le silence porte le mot Dans l’apesanteur Du dire qui ne vient pas Le silence est une nuit boréale Porteuse d’une jouissance Qu’effleure le plaisir Lorsque je tais Une pensée transmissible Possible à dire qu’à moi Le silence me ressemble Où plutôt, devrais-je...
17 mai 2008

0469 -

0469 -
Comment traduire le mouvement en mots durables ? Mes pas progressifs allongent le chemin parcouru de celui à venir. Et là où l’horizon me rejette comme un point ou une virgule, tous deux restés à l’exergue de la phrase, l’immuable se terre d’à-priori...
17 mai 2008

Guillaume APOLLINAIRE

« … Au tournant d’une rue brûlant De tous les feux de ses façades Plaies du brouillard sanguinolent Où se lamentaient les façades Une femme lui ressemblant C’était son regard d’inhumaine La cicatrice à son cou nu Sortit saoule d’une taverne Au moment...
17 mai 2008

0468 -

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Ce qui est cruel dans un mensonge c’est lorsqu’il dit la vérité.
17 mai 2008

0467 -

0467 -
Le matin flaccide n’ajoute rien aux torpeurs de la nuit. Seule la lumière offre une pénombre autrement plus singulière. Le jour s’appartient et ses mouchetées telles des flocons de neige blanche pigmentent l’audace nouvelle. Intrépide et vaillante, l’heure...
17 mai 2008

0459 -

0459 -
Une vérité qui ne serait pas juste est une inanité que l’absurde convoite afin d’attendrir et l’injustice finit par crever nos cœurs d’enfants.
17 mai 2008

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17 mai 2008

Anne sophie MUTTER au violon

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16 mai 2008

0458 -

0458 -
Ici tout se brouille. L’envers et l’endroit sont sans dessus-dessous. Il n’existe pas de mot rien que pour le mot. Ce qui se ferme ne cherche qu’à se rouvrir, ce qui s’ouvre qu’à se fermer. Quelle larme ancienne serait celle de l’eau nouvelle, quelle...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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