Derrière, ce devant essoufflé. (Sic)
L’ombre ravive la lumière. L’obscurité est la sirène du jour.
L’étourdissement s’afflige de ne pas savoir le noir
qui l’entoure et le précède.
Oubliée, ici, l’inclinaison des flammes.
Le vent est de la braise. La vacance s’échauffe à l’ennui.
L’ennui, cette chute où rebondit l’éclat.
Comme de l’autre côté de la pente, la récolte du soleil résonne.
L’un sur l’autre, encastrés de nos pas enfouis,
la parole roule comme des pierres s’effritent du sommet.
L’air s’épluche comme la paille dans l’épaisseur,
sous l’affût d’un souffle.
Nous habitons une maison sans toiture.
Découverte et offerte au ciel.
Ouverte comme un citron à la rondelle gracile.
Il n’y a pas de cailloux derrière l’automne.
Jusqu’à ce lointain qui coupe l’horizon,
comme la terre lorsqu’elle se couche.
Les vestiges sont devants,
qui se courbent à chaque élan du jour qui fuse.
Même l’air s’interrompt là où nous nous rejoignons.
Pour te rejoindre, je reviens.
Des glycines transpirent l’escarpement,
et suinte la blancheur de la neige par le trou de nos serrures.