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LA COLLINE AUX CIGALES
2 octobre 2011

Soupirs d’eau.

Sous des vapeurs de soie, l’air se crispe, ici, comme une voix figée.
Nos chairs devenues des tapis. Nous marchons sur l’entrave qui nous fait front.
Nos cœurs frappés comme des sceaux immémoriaux. De la cire tamponnée de soleil.
Nous venons de la même pierre. Bloc dur fissuré de tendresse. Nous sommes à cheval
sur la croisée des ombres et du silence. Nous nous crions, pourtant, nos tempêtes.
Nos lèvres sont des porte-voix. Nos bouches lâchent des vagues comme des fumées refoulées.
Nous nous sauvons mutuellement. Nos libertés se concèdent l’une l’autre.
Tes yeux s’ouvrent comme des baies où s’effacent nos pas.
Notre chute sans rempart, chaque jour, connaît la dissidence des heures sans pépins.
Notre sang comme une dernière bonté recouvre nos plaies et abreuve notre semence.
Tes mains sont des fleurs, et je deviens un bouquet.

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Commentaires
S
Un bouquet dont les pétales s'envolent dans le vent ..Celui-ci les porte jusqu'à nous et nous respirons leur parfum d'ombre..auréolé de ta lumière.
B
C'est drôle, non ? Parler avec les mains, avec les doigts, la parole tactile, et le jeu. Et sourire.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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