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Vois-tu, je m’essaie à longueur de temps. Expérience convaincante ou pas, ce n’est qu’à l’extravagance que je dois de ne plus traîner et languir. Omniprésence de ce que je suis à ce que tu es. D’une chair encarcanée, le témoignage est au-delà. Rubans de soi posés sur l’heure décrépite. Les débris encartonnés finissent leur course désinvolte à la lumière des yeux du cœur.
Une livre d’amour-propre ne pèse pas lourd dans cette perlée de suée. L’éphémère de l’heure tournante ne laisse pas de traces sur la pendule. Les battements sont sous la poitrine. Et à l’extérieur.
Tout au long de l’aventure d’existence, je me renvoie sans cesse au relatif rudimentaire, à l’arche empêtrée dans les cordes de tes doigts dont la bobine de fil se déroule dans l’inconsistance de l’air. Une pensée désagrège une pensée comme une théorie ruine une autre théorie moins fondée. Mais, une théorie ne souffre pas l’amertume. Elle corrobore notre conscience à être. Matière ou pas, nous agissons de ce que nous sommes. Tu n’es pas morte en moi. Bien au contraire.