Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
3 septembre 2011

Raisonner ? Jusqu’où ?

Corps, âmes, et âmes-corps dans une lueur satinée… Il flotte ici des yeux qui ont bâtis. Le sacré a bu au corps, et nous matérialisons nos esprits. Vieille mécanique du Quantum, mosaïque d’anathèmes opposant le tronc charnu de l’arbre majestueux aux sinuosités métaphysiques de la pensée.

L’obsession de la maîtrise. De tout maîtriser. Ce qui se voit abonde naturellement. Mais, la confusion pince lorsqu’il s’agit de savoir si nous sommes responsables de ce que nous sommes ou de ce que nous faisons. Inégalement responsables des deux, monseigneur ! Mais, nécessairement des deux.

Nous portons en nous la connaissance du monde. Particulièrement celle qui n’a su se dévoiler en nous. Que faut-il savoir pour décider ? Tous ceux qui décident ne savent pas grand-chose. C’est pour cela que décider est une audace et qu’il convient d’être courageux. Nous inventons nos choix les plus beaux.

Je me reproche de supposer que notre existence est sous le joug de la maîtrise. Car, on ne maîtrise rien. Ni nos peurs, ni nos fous rire, ni nos chagrins. A mimer le bruit d’un avion, on ne vole pas pour autant.

Il est impossible de se garantir contre tout. Le facteur de risques est bien trop grand. On ne lutte pas contre ce qui est imprévisible. La vie qui se raisonne n’empêche ni Hiroshima, ni Fukushima, ni le dernier tsunami. Il semblerait donc évident que nous ne sommes pas maître de ce que nous sommes si l’on considère nos actes crûment. Il faut, sans doute, cesser de réfuter l’instable. S’en prémunir, c’est s’adapter. Devenir, c’est s’en prémunir.

Evidemment, ce n’est pas non plus l’idée de la soumission et de la fatalité qui peut nous assouvir d’une quelconque réponse. Etre conscient que l’on ne maîtrise que fort peu de choses, doit, je crois, nous ouvrir à la négociation avec le réel. Négocier nos parts de liberté, c’est désacraliser la ritualisation de l’espace et du temps. Nos têtes nous emportent à vouloir maîtriser nos existences, alors que nos cœurs enfantent nos plus belles expériences. Nous connaissons l’amour, et ne savons rien de lui. L’imaginaire est notre faire-valoir. Nos rêves disproportionnent toutes réalités.  

 

Heu… ne pas oublier tout de même : « Pour bien penser, il convient de penser peu. »

Publicité
Commentaires
B
Oui, Sedna, tu as raison, je crois qu'il faut conserver l'espace du rêve.
S
"Pour bien penser, il convient de penser peu." : J'aime beaucoup ta conclusion, en effet, si j'applique, je vais gagner en maux de tête et disponibilité de mon cerveau pour rêver..
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 338
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité