15 août 2011
André Gide
« J’ai là, dit-il, voyez, des cailloux blancs que je laisse tremper à l’ombre, puis que je tiens longtemps dans le creux de ma main, jusqu’à ce qu’en soit épuisée la calmante fraîcheur acquise. Alors je recommence, alternant les cailloux, remettant à tremper ceux dont la froideur est tarie. »
- Si le Grain ne meurt, P. 567 -
Publicité
Commentaires