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LA COLLINE AUX CIGALES
11 juin 2011

Plus léger que la mort.

Le discontinu fait de la résistance. Le temps ignorant montre son vrai visage. L’urgence est une errance. La distance une identité. La vie est un tamis où toutes les routes se détachent.

Un simple sourire, et mon pas se brisera sur ton chemin.

Dans la paume des mots, l'escarpement. Des ruelles de non-dit préservent les quartiers de lune où s’éprouvent les solstices. Entre ici et là-bas, l’interstice du foudroiement et des baves occultes où les secrets du corps n’ont pas de parole pour les esprits. Le vide cossu connaît bien la couverture du silence. Car, rien n’effleure mieux la peau du senti que la voix muette qui se déplace. La fin qui guette toute chose prévoit la mutation. Rien ne se perd. Tout s’en va couler dans les gorges profondes du monde. Nous nous trouvons inclus à la débâcle des heures. L’orage est sorti de nos draps. Il pleut des lampes arides au cœur de tous les déserts. Quelques plantes grasses viennent contrarier la sécheresse. Les souvenirs que je démêle n’ont plus la brusquerie de la chaleur soudaine. L’inattendu viendra, c’est sûr, de la neige qui recouvre mon cœur. Enclume de blanc échaudé sur l’écume de mes lèvres, le jour qui vient est un rocher. Et, je marche vers la parole. Ce verre d’eau qui a connu le feu, je le bois après toi, dans l’emportement muet.

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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