Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
2 avril 2011

Défriche.

femme_nue_au_voile

Le hasard s’est organisé. La providence qui jadis brillait sur l’herbe a envahi nos visages. Et, nos mains sont devenues l’asile de nos silences. Tu marches à mes côtés. Ensembles, nous ouvrons la voie à un destin inconnu. La lutte contre la perte s’allège. Les années passent sans que le temps s’imprime.

Derrière nous, des moutons noirs sèchent comme des reliques suspendues à l’étendage. Une fine pluie recouvre les mots de l’orage. Nos yeux sont maintenant des lèvres joufflues où la parole est un regard. Devant nous les mots n’ont plus d’arguments. Nous tissons une nouvelle paille. Nous entremêlons l’avenir à sa conquête et nous cousons les heures peintes sur le tableau de nos défections.

Remplis d’amour nos os sont des surenchères qu’il faudra troquer. La poussière d’abord mélasse engoncée dans nos trous noirs a maintenant franchi le seuil des empreintes anciennes. Nous échangeons des sourires réparateurs. Le recueillement nous a prêté sa tunique et nous avons pu réhabiliter le jaillissement de nos cœurs.   

Paroles, paroles, paroles… Le temps a forcé le printemps. Nos bourgeons naissent sous nos peaux. L’écharde a fondu. Je me penche sur l’horizon et sur sa ligne arrondie le baiser qui vient est recouvert d’un accent circonflexe qui marque la disparition. Tu m’approfondis.

Nous habitons la tentative comme le soleil et les nuages jouent à qui perd-gagne.

Publicité
Commentaires
S
Dans cette quête trouverons nous ce soleil qui fera du printemps une saison d espoir.
B
bui : <br /> Je ne comprends pas bien. mais j'accepte tous les commentaires. Quels qu'ils soient.<br /> Je te souhaite une bonne soirée.
B
En fait, j'rigole. Les gens n'aiment pas la joie, je remarque, la joie c'est suspect. Tout est suspect, moi surtout, je suis recherchée à cette heure par la peau lisse de la pensée, ils vont m'enfermer et me torturer, je le sais, il faut que je fuie, du verbe fuier. Tu sais c'qui't'dit, mon narcissisme ? Et le tien ? quand on te parle tu réponds JE. Voila. B.isous. Au moins cuila tu vas pas le publier, je te connais comme si tu m'avais faite.
B
bui : <br /> Dithyrambique complexe que le narcissisme dérouté !
B
Eh voila voila. L'incompréhension mutilante qui m'accable, encore et toujours. Quand je pleure ça va pas quand je ris ça va pas, il faut être à l'étale tout le temps tout le temps pas bouger pas bouger calme calme tré zérieux capitaineux. Bon, faut que j'y aille, j'ai parcours du combattant.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 341
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité