12 décembre 2010
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Partout en nous, seulement l’humble mensonge des mots grandis dans nos berceaux d’illusions. Ils offrent leurs soupirs à la chair de l’instant. Ils se réveillent de nos rêves. Ils trahissent nos secrets. Les voilà qui grimpent aux sommets de nos urgences inassouvies. Puis, sans miracle, retombent comme des flocons de neige. Partout est blanc et des lueurs bleues s’accroissent dans mon cœur sculpté au givre de l’espoir. Un jardin d’hiver s’ouvre aux mains de l’été. Il y fait doux-froid comme lorsque tu me prends dans tes bras.
Partout
n’est qu’ici. Et, je te vis autant de mes songes que de tes baisers.
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B
S