24 novembre 2010
Le trait dans l’union.
Les yeux dans le hasard d’un
face-à-face sans retenue
Sans complexe, sans scrupule et nus de défi volontaire
C’est
le vent qui est un poète, et pas le rêve qui souffle
Tout s’en va, tout part dans
la déchirure d’aimer
A l’inaccessible quête, la tentation de cueillir
La force du
désespoir insuffle, l’éclair foudroie la fièvre
Qui incube comme la passion flotte
sans le contact avec la plaie
Le hasard comme un non-dit, un acte manqué
Se
relève un chant, une berceuse, un hiatus
Entre le cœur et les étoiles, entre le
drap du désir
Et la peau percée et fleurie où couve la présence invisible
Du
néant qui se console à l’infusion de l’imprévisible
De cette main qui fouille
les veines bouillantes
Où va se baigner le tumulte de nos plaintes.
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B
S