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LA COLLINE AUX CIGALES
19 novembre 2010

Amygdalesque.

C’était l’ami des arbres. Il leurs parlait comme le font des oiseaux qui cherchent un nid. C’était l’ami. Au fond des gorges. C’était l’ami de la lune. Seule la nuit lui était faconde.

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Commentaires
O
merci de la tienne.
B
Un soleil court après l’ombre. Mes yeux sont fermés. Sous mes paupières des tempêtes lavent les bouches où des pépites de sable crissent sous la dent. L’heure est bleue. L’heure est posée sur l’avènement. Les humeurs parlent d’elles-mêmes de la certitude de l’eau buveuse de vie, et du vin, aussi. Ici, tout se critique dans le silence de l’ordre du monde.<br /> Les mots nous réduisent. L’espoir décadent ne peut s’exprimer véritablement. Nos corps ajoutent leurs grimaces ; nos gloses, leurs tristesses. Le déclin des rêves envisage la survivance à l’échec, l’insurrection à l’ignominie, la mutinerie et la dissidence au délabrement.<br /> Mais rien ne peut étouffer complètement la lueur qui tarit nos ombres. Plus que de traverser les douleurs en faisant mine de « même pas mal », nous avons encore pour nous, la part d’émerveillement qui sait traduire ce qui nous est impossible de dire. <br /> Le partage nous change et nous n’en savons rien. Le partage c’est offrir à l’ego sa fine part de mansuétude autre que lui-même. C’est toujours de l’autre que nous devenons. Quand bien même le prisonnier de soi. L’autre est notre seule amplitude. <br /> Merci de ta présence ici.
O
c ce qui nous est arrivé en sortant du beaujolais. les partages associés au beaujolais était aussi merdiques et crispants que le beaujolais, nous avons fui avant que je ne hausse le ton, pour ma part, je puis associer beaujolais à match de foot et bêtise incommensurable. <br /> on a fui là où la musique nous appelait, entre bob seger, miles davis, jean ferrat, une soirée qui réunissait toute la "lie-de-la-terre" comme les appelaient les buveurs de beaujolais, une lie de la terre qui se constituait "armée de l'amour", anniversaire d'un guerrier en sursis qui sera parti avant d'avoir pu devenir une ancienne camaraderie. <br /> Assez alcoolisé pour avoir besoin de mettre en mots l'amitié qui nous unit. assez alcoolisé pour se souvenir qu'il va mourir et s'assurer qu'il aura dit qux gens qu'il aime qu'il les aime et sentir l'urgence de les réunir au moins une fois avant son départ.<br /> albert il s'appelle. <br /> ne croise t on les gens que pour les quitter ? <br /> <br /> j'aimerais un jour voir réunis les gens que j'aime. <br /> <br /> ils avaient vidé tout l'alcool qd nous sommes arrivés, lol, c le jus de fraise et la tarte aux pommes que je puis associer à la saveur du partage et des connivences....et la musique. <br /> <br /> elle est belle cette chanson de Françoise Hardy, je la fais mienne pour aujourd'hui, comme pour chaque jour. <br /> <br /> heureuse de te savoir heureux d'un partage savoureux.
B
Plus que le vin neuf qui coulait à flot, de mon côté, j’en ai goûté d’anciennes camaraderies et des moments de connivences forts agréables. La mauvaise qualité du produit n’a su altérer la saveur du partage.
O
de rien...<br /> je l'ai testé hier soir, le beaujolais nouveau... "berk" est bien le seul mot que j'ai trouvé pour décrire la réalité prégnante de ce moment de dégustation.... :-)
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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