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LA COLLINE AUX CIGALES
6 mai 2009

P68 - Langue étrangère.

Derain_Andr___Nu_devant_un_rideau_vert_mus__e_national_d_art_moderne_c_georges_pom

Quand demeure la parole de ton dire

Dans le ventre de mes marches

Quand demeure malgré tout, l’empreinte

Des prononciations invisibles

Quand l’écho se mesure à l’épreuve

D’un courage qui s’ausculte à lui-même

Quand le mot est mirage translucide

Et que la pensée s’évente

Comme un brouillard sans fin

Quand tu t’accouples au temps

Comme une glue de brise intemporelle

Quand tes lèvres murmurent

Le baiser des cicatrices sans marque

Quand tes yeux s’ouvrent

Comme des phrases dites

Pour être habitées

J’ai l’instant nu qui m’ébranle

De la certitude de mes soifs

A te prendre comme on prend la mer

Et je séjourne à l’éventuel du dire.

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Commentaires
B
S. , je suis confus à être ces deux moi-même et ma voix s’emmêle à porter pareillement ces mélodies associées. Ton commentaire m’inonde et mon visage plonge d’une seule tête dans des pages non écrites encore. Je sais que tu entends ce frisson. Merci.
B
rune, merci.
R
OUfffff....;encore un texte qui "tape" très fort...à l'intérieur !!<br /> superbe toujours ..bonne soirée à toi..
S
Comme toujours... Tes mots d'amour s'emmêlent de féminité et de poésie... Comme si l'une ne pouvait pas aller sans l'autre... <br /> <br /> Souvent je rencontre ici comme une femme faite de pages. <br /> Le rendez-vous est doux.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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