18 avril 2009
C087 -
Il pleut des pétales de feu sur la chair des souffles qui nous enveloppe et tu glisses de la vrille de la flamme à ma peau d’émotion rougie. Sur l’arche des jours, la tentation dicte à l’incendie mon disponible à ton hasard, ta liberté à mon vacant. Et ce qui ne se lie pas dans les bouches, se livre dans la bombance de la rencontre des soupirs. Quelque part ce qui nous traverse nous change, nous abonde et nous désabonde, dans un déboutonnage dont l’éclat se joint à nos parois et dont nous sommes l’interprète. Quelque part. Le lien est une unité qui se lie et se délie au-delà et par dehors l’union elle-même.
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