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LA COLLINE AUX CIGALES
20 février 2009

George GORDON, Lord BYRON

« Il y a de la musique dans le soupir du roseau ; Il y a de la musique dans le bouillonnement du ruisseau ; Il y a de la musique en toutes choses, si les hommes pouvaient l’entendre. »

                                - Extrait de Don Juan -

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Commentaires
B
Réalité et fuite ne sont jamais systématiquement liées : la preuve où serait donc la révolte dans ce cas ? La fuite n’est qu’un accompagnement (en sens inverse) nous délestant du face à face sans doute parce que jugé trop périlleux.<br /> S’accepter tel que l’on est ne suppose nul rabaissement, bien au contraire puisqu’il s’agit d’assumer autant la qualité d’être que les défauts et imperfections qui vont avec. Ce n’est que dans notre pleine dimension que nous faisons corps avec ce que nous sommes malgré les partialités qui ne manquent pas de nous coller à la peau. Notre humilité serait d’être dans la pleine et entière satisfaction de ce que nous sommes malgré nos incompétences.
C
[...]La réalité n’est pas plus dure à voir que nos déchéances à fuir notre responsabilité[...]--> Les deux ne sont-ils pas intimement liés, finalement ?<br /> <br /> [...]Il n’y a nul rabaissement à s’accepter de ce que l’on est.[...] --> Je pense, tout au contraire, que si l'on s'accepte soi-même, c'est un signe d'humilité et d'élévation, indirectement, non ?
B
Il n’est pas d’échec plus doux que de se reconstruire conscients de nos imperfections. Tu as le droit plein et entier de te limoger, de te licencier de tes incompétences, mais tu ne pourras jamais fuir la dignité qui et le fondement même de ta reconnaissance et de ton intégrité à être vivante. <br /> La réalité n’est pas plus dure à voir que nos déchéances à fuir notre responsabilité d’être humain imparfait et ce n’est pas parce que nous sommes des bruts de décoffrage que nous sommes démunis de toutes hypothèses pour nous affirmer. N’entends-tu point l’exclamation de tes ruines à se vouloir le nouveau terreau de tes nomadismes, de tes résiliences à bêcher les terres inassouvies ? <br /> Le risque à vivre est bien plus dans le renoncement fébrile que dans la peur qui laisse transit. Prends donc le temps d’entendre tes brouhahas, ils témoignent à ta place ce que tu peux toujours intégrer de tes propres déterminations à ne plus te considérer comme seulement victime. Il n’y a nul rabaissement à s’accepter de ce que l’on est. L’acceptation de ce que nous sommes est la seule issue qui nous offre la mesure de nos appréciations à nous aimer de ce que nous sommes et non de ce que nous aimerions être. L’échec est ne plus savoir s’aimer.
C
Malheureusement, nous ne l'entendons pas, cette musique, si naturelle et pure soit-elle, dans le brouaha de notre société, dans tous ces gens avec des écouteurs enfoncés dans leurs oreilles.<br /> <br /> Nous ne voulons plus l'entendre, car elle nous fait peur, et nous montre à quel point nous ne sommes que part de la nature, que nous ne sommes pas supérieurs à elle.<br /> <br /> La réalité est dure à voir, elle nous rabaisse à notre seul statut d'être humain.<br /> <br /> Quel échec.
B
Merci de ton passage et merci de tes mots.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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