B009 - Aux heures nouvelles.

Il y a dans la vérité du jour cet indicible commencement qui renouvelle les lumières et offre à l’oubli de tourner la page de l’éphémère consentement d’un roulis où s’arrondissent toutes les courses. Sur cette face fiévreuse comme un fruit se déchire, la bourrasque trépigne et le factuel débride l’encre d’hier en une messe souterraine. Aujourd’hui affuble le présent des heures perdues à tergiverser et rénove l’ardeur bafouée d’hier. Le ciment du temps refait sa chape dans une permanence singulière n’effleurant que la fine surface des dilections inachevées. C’est la main de la bête qui porte la première la récurrente caresse. L’imminence des fuites harponne le silence et l’absence siffle comme un vent se heurtant aux contraintes. Rien n’est plus dans le parcours lorsqu’il désavoue l’errance et déshérite les traces restée éternelles de l’enfance des jours où se révoltent la dissuasion des chapitres survivants aux naufrages d’un tic tac incompressible. Demain sera une tourbe nouvelle ingurgitée par défaut dans les greniers à limons où s’accumulent les empreintes et dont les cicatrices semblent laisser la terre comme déchirée, craquelée de son assoiffement perpétuel et de sa faim ? (fin ?) carnassière. Seul le désir repose sur les trames mises à nue des fragments indélébiles et sa détermination vient dire au jour le goût sucré de ses évidences permanentes à rebondir de ses sursauts de cabris.