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LA COLLINE AUX CIGALES
31 décembre 2008

I200 - La cage sans barreaux.

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De cette absence qui va au bout du monde essouffler l’heure, de cette place vide qui accompagne l’égarement, la dissolution qui s’annonce vire la défection au profit de tes yeux dans lesquels je construis l’alternance de mon désir à te savoir là et réduite à la seule expression. Ma pensée t’accélère pour te grandir des ombres informulables et je m’assoie à tes paupières, éparpillé de l’aurore que je porte comme des étoiles brillantes. C’est une question de lumière, te voir invisible et te sentir toute entière dans le refuge de la perception qui invente et sublime le réel. Je m’y reconnais de l’assemblage de mes énigmes où s’incruste le sommeil des consciences où s’éloigne l’amour pour nourrir son retour immuable. La floraison des lambeaux donne à l’écume défaillante le goût de l’air et je te suis des apparences que j’incruste à ta chair. La place vide ne l’est plus, elle souffle tes cendres, ouvre le ciel et ensable la distance de l’éclair où ruisselle toujours le durable de la mort qui donne naissance plus qu’à la vie elle-même puisque que c’est de l’espoir qui s’insuffle du brûlis de mes pensées.

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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