29 octobre 2008
P024 -
Dans cette nuit qui dort plus que mes paupières
La discrétion de l’absence loge le noir de l’ombre
Le rêve de toi s’est glissé doucement à la bordure du vide
Pour que mes draps vendangent le souffle de mes larmes
Et cueille à tes lèvres invisibles une rosée de coton
Dans cette nuit où tu sommeilles rescapée de mes défaites
L’amour s’éprouve à t’inventer de ses voyages incessants
De ses va-et-vient à épuiser la patience, à caresser l’épuisement
La joie et la peine au pied de mon seul lit.
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B
M