26 octobre 2008
P023 -
Le ciel larmoyant qui coule de tes yeux
Dans son hiver gercé au nu du froid
Ricoche sur ma fièvre à te savoir
Blottis dans tes sauts de désirs et d’ennui
Et tu fonds dans mon cœur comme dans mon antre
Lorsque tu entres dans l’alcôve des errances douces
La peine qui t’importune est celle qui me gratte
Là où se frotte le corps et se plisse la lèvre
A nos rêves froissés et nos soifs d’enfant
Nous pétrissons l’océan de nos marées à remous
Brins de nous à fleur d’eau de l’abstinence
Que nous crions de nos imaginaires avec la fureur
De l’anéantissement de nos châteaux de sable
Que la vague efface d’un geste roulé
Inondant ma tête entre tes seins.
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