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LA COLLINE AUX CIGALES
25 octobre 2008

I084 -

seule_au_monde

C’est après avoir perdu dix milliards d’envies à la bourse de mes désirs que j’emprunte aux banques mutualistes le regard lacéré de mes torpeurs à spéculer de moi-même. Je me consume dans la modération de mes amplitudes.

Le peintre aurait-il peur lorsqu’il pose habilement sur la toile la couleur du rêve qui le transporte ? C’est la peur au ventre qui tient le pinceau, le beau se lève à l’inverse et vrille aux surprises et vole à l’imaginaire une trace des cicatrices que le temps renferme. J’ai peur aux guets des ruisseaux que la source n’épuise rien d’autre que les méandres des solitudes. J’ai peur à l’orée des tâches que l’encre ne se craquelle, j’ai peur d’être vivant bien malgré moi.

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Commentaires
B
Je te remercie de cette tentative de rassurage, mais c’est une peur vitale, féconde dont je ne saurais me départir.
B
jamais<br /> mise à part l'encre de chine quand elle trop épaisse ou de grossière façon<br /> l'encre ne craquelle...<br /> le beau peut se lever<br /> vis<br /> mais pas malgré toi
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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