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LA COLLINE AUX CIGALES
25 octobre 2008

I083 -

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Migratoire, aux rythmes des saisons, se connaître autant que de s’ignorer, la sincérité telle une impudique s’aligne aux côtés des grivèleries ostentatoires d’une vérité de soi toujours trop contraignante de sa pureté à cribler le juste de ses peines engourdies et transportées par une sauce d’émotions manquant terriblement de liant.

Nu, évidé de culture, le sens s’associe à l’instinct pour pasticher à son tour le pur souci d’être. Au printemps les bourgeons grignotent le soleil des suffisances, l’été les fruits suspendus à l’attente d’être cueillis flirtent à la concupiscence des plaisirs. L’automne parfume les couleurs et les sèves s’exilent avec la prudence d’un coquelicot qui tire le rouge aux profondeurs des yeux qui le caresse et l’hiver aux froideurs blanches retient en son socle les germes futurs aux glaciers de l’inoccupé. L’an referme le temps de reproduire, le mimétisme de la conquête des heures à création. Les gestes intimes de la survie éclaboussent les rides futures. C’est de la décomposition que je me survie le mieux. Dans le volume de la fiction, le moi subtil tente de se subtiliser à l’accomplissement et l’expérience vécue altère puis abolit l’identitaire. La transformation déchiquette de ses dents aiguisées la réappropriation de ce qui semblait perdu ou en partance. Exhiber la nudité de soi est tentative de s’en départir. L’inéluctable regard de l’autre est cette impudeur qui réduit les marges du dévoilement qui voudrait tout dire.

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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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