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LA COLLINE AUX CIGALES
23 octobre 2008

005 -

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L’estime que je me porte est cette lumière qui dresse les ombres autour de moi. L’inconsolable est pervers lorsqu’il ne s’approprie aucun vice.

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Commentaires
B
Tu as l’œil où il faut !<br /> Sourire à toi.
S
"Toutes nos indispositions reflètent que nous sommes sorti du rythme et que nos voilures sont en bernes"
B
Ouille ça touille… ça vire au vice ! Que de désespoir…<br /> « Le vice c'est relatif, selon qui regarde », dis-tu. Le vice fait partie de nos perversions, certes, mais il est des vices fort utiles néanmoins. Vas donc expliquer à un fumeur que ce n’est pas bon pour sa santé ou à un alcoolique que son excès le tue à petit feu. Et puis, si c’est son choix conscient et consenti ? <br /> Vice-vertu comme vice-versa : n’y a-t-il pas dans nos contraires et dans nos oppositions une partie de la panoplie de nos paradoxes. L’expression d’un lâcher prise équivoque avec la difficulté éprouvée ?<br /> Tout le monde reconnaît que c’est l’aversion qui tourne à l’addiction qui devient un vice fort. Et il me plait de boire l’apéro et fumant une clope.<br /> <br /> - VICE : Disposition habituelle à faire ce qui est considéré comme moralement et/ou socialement mal; fait de se conduire d'une manière jugée culturellement comme gravement immorale. Synon. immoralité, perversion.<br /> <br /> Imagine que tu arrives pour vivre en Chine, ne connaissant pas le mandarin, tu ne saurai donc ni lire, ni écrire. Ton seul outil serait alors ton acquis social et culturel. Et cependant, ton adaptabilité au gré des jours et des mois qui passent te permettrait de comprendre de mieux en mieux et donc de t’intégrer. Intégrer et partager.<br /> <br /> Il est des vices succulents. Ceux qui nous transportent de l’état de larve à celui d’embryon, par exemple. Ne sommes-nous pas dans l’action du vice dans la réaction à une brûlure ? Tout comme dans la colère et la révolte.<br /> <br /> -L’inconsolable est « pervers » lorsqu’il ne s’approprie aucun vice-. Je vois le vice comme une vertu qui aurait mal tournée (encore que). Et c’est comme tout, s’il ne dure pas, ce n’est pas foncièrement gravissime. <br /> Si tu résumes le vice à nos faiblesses, alors, sans aucun doute, tout est vice dés lors que nous sommes vulnérables. Et nous le sommes fort heureusement.<br /> Aimer reste le vice le plus accompli, il perverti sans relâche ce que nous sommes, hors des limites, hors des normes. Faut-il s’en vouloir ?<br /> Et si tel est le cas, à quoi sert-il d’exister ? Nous ne sommes pas des saucissons qui se découpent en tranches fines où épaisses selon la faim. <br /> Mais rassure-toi, le vice, nous n’avons point besoin de nous l’approprier, il vient à nous si souvent à notre insu.<br /> Console toi de tes faiblesses en sachant qu’elles sont tes forces. Qu’importe nos gerçures si nous avons en mémoire la force du soleil qui réchauffe. Et ce qui ne vient pas à toi, va le chercher.<br /> Les larmes sont faites pour déverser les gouttes de trop. Regarde les sécher, tu y verras se rassir tes turbulences, se durcir tes tremblements.<br /> Va, cours, vole et te venge… Sourire à toi. Toutes nos indispositions reflètent que nous sommes sorti du rythme et que nos voilures sont en bernes. Seuls nos souffles et nos soupirs réarment nos pas. Et de la morale puise tes excédents, brûle ce qui reste.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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