23 octobre 2008
I079 -
De la pierre dans le corps du sensible plombe l’aventure de nous dire et retient le geste qui délivre des exigences. Toi et moi sur un rocher isolé où s’abandonnent les vagues sèches et où il pleut du sel. Tes yeux se plient sur le ciel qui pleure sa prison et le soleil se lève sur nos chaînes. Menottés de nos désirs, nous marchons côte à côte sur notre désespoir cherchant le tapis d’Aladin.
Lorsque l’attente devient l’épreuve première faudrait pouvoir dormir de ses songes à escalader par-dessus, dans le hors-temps des rebellions hasardeuses et trouver l’apaisement dans le creux des mains où la poignée féconde autre chose que l’empressement.
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