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LA COLLINE AUX CIGALES
20 octobre 2008

I067 -

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Ce qui a survécu dans la mémoire alite la cendre où renaît ce qui n’a su se perdre. C’est dans cette poussière que je me revis de l’intense passé qui à l’époque n’avait pu me transporter et qui aujourd’hui me fait voyager dans une marge extensible de ce que je suis.

L’ébauche pour périr. Ebaucher le rêve comme une toile dont le fond se peinture lui-même. Le rêve éconduit enraille un moment l’imaginaire dans son spectre. Puis. L’écrasement spoliateur est défait par la turbulence de l’énergie vive ; la force de l’imaginaire demeure indomptable et vigoureuse surtout lorsqu’elle a du plier quelques temps.

Le feu consume en même temps qu’il réchauffe, et éclaire en même temps qu’il brûle. Le feu est cette lumière qui inaugure la couleur que l’on veut voir, que l’on sait voir. Il est des yeux non asservis à l’invisible.

A pétrir les signes ondulatoires, les flammes impriment les larmes à aimer. Et je pleure de vivre autant que je ris de cet enthousiasme à émotions. Il me plairait d’être la foudre. Je respire le soufre. J’efface tout puis recommence, j’efface tout pour pouvoir recommencer. Je me briserais mille fois pour donner au magnifique sa splendeur. L’ouvrage le nécessite souvent.

Une goutte encore… et puis toi.
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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