11 octobre 2008
I061 -
Le feu fait de brusques écarts pour éviter les mots sursitaires. Je ne sais pas où je marche, sur le hasard aveugle sans doute. Je marche dans l’anéantissement du vacarme ?
Un sillon de fumée tait la fulgurance du brasier des voix. La langue s’étanche d’une source sans pain. Les miettes demeurent des traces que les oiseaux emporteront aux nuages et la faim pleurera dans le ciel… Sans ennui, le soleil se couche au creux de mes frissons et je dors allongé sur la route.
La confiance est une guerre sans cadavre.
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